mardi 30 décembre 2008

Stefan Sagmeister

Pendant la pause, le blog continue...

Avec Stefan Sagmeister pour finir l'année le plus joliment possible.
Lui est designer, il réalise des livres, des pochettes CD etc. Mais aussi des installations dans la ville (voir les panneaux de Lisbonne), sur son corps.... et surtout il a des MESSAGES à délivrer.

Son site web est à parcourir depuis ici.





La vidéo du saut!!

samedi 20 décembre 2008

S'envoyer en l'air

En attendant de recevoir de meilleures photos, et le film....
Voici des photographies prises lors du fameux passage à l'acte de "la fenêtre".

Le projet est une extension vers l'imaginaire pour fenêtre ordinaire, extension accompagnant une chute emplumée vers l'improbable.

Un improbable auquel cette troisième équipe a donné corps.
Félicitations!





vendredi 19 décembre 2008

Nouvelle étape, nouvel horizon - "La tente"

Et voici un autre des projets finalistes.

Il s'agit d'une structure montable (dé et re), qui suit une communauté ou un groupe d'individus aux grés de ses pérégrinations.

L'intérieur est propice à trois niveaux de lecture: lecture du lieu, lecture des autres et lecture de soi. Autant d'états qui se manifestent en fonction des variations de la qualité et du traitement de la lumière.



Strip-tease - "Les vêtements"

Voici un des cinq projets finalistes du semestre.

L'équipe des quatre Strip-teasers s'est savament désabillée durant le dernier mois, pour nous proposer cet abri fait uniquement de vêtements.
Ils ont développé un réel savoir-faire dans le détournement de l'emmenchure, du zip, de la ceinture, de la couture etc.

Bravo à eux!



vendredi 5 décembre 2008

Courrier International - Exodes


Le dernier numéro de Courrier International est consacré aux exodes.
Huit regards sont proposés sur les migrants et leurs migrations.


extraits:

" Technologies de surveillance, centres de rétention offshore, panoplie toujours plus vaste de catégories de visas… Autant de vaines tentatives d’endiguer et de canaliser les mouvements de populations.
Les technologies et les architectures de frontière prolifèrent autour et au-delà des murs du contrôle migratoire. Ces technologies ont pour but de trier, effacer, enfermer, ralentir ; de séparer ce qui a potentiellement de la valeur de ce qui n’en a pas ; d’ériger des frontières à l’intérieur et autour des Etats et des individus.
“Tiers” monde et “premier” monde, colonie et empire, travail salarié et travail précaire ou servile : ces distinctions sont ébranlées par les mouvements de populations sans précédent que connaît le monde depuis la fin du xxe siècle. Les flux ont changé de cap, se sont inversés, les (ex-)colonisés sont allés vers les colonisateurs. Avec, pour conséquences, la militarisation des forces de police, la surveillance préventive, le recours accru au confinement comme moyen d’assurer le maintien de l’ordre, une peur diffuse et une suspicion qui ne se limitent plus aux “marges”. Ces technologies en forte expansion, qui visent à déplacer la misère chez les autres, laissent souvent derrière elles un sillage de mort et de souffrance. Mais leur essor est la preuve que les murs ne peuvent rien face à des mouvements qui restent indétectables tant qu’ils ne se sont pas produits. "


" Superfluidité
La superfluidité est le mouvement du surnuméraire à la limite du détectable. Elle provoque le vide juridique du centre de rétention. Elle détermine le sort des apatrides ; de ceux qui vivent indéfiniment dans des aéroports, des camps frontaliers administrés par l’ONU ou des campements sauvages ; des sans domicile fixe ; des personnes évacuées en vertu des décrets d’urgence de la catastrophe naturalisée ; de ceux qui travaillent sous la menace constante de l’expulsion, avec la panoplie toujours plus vaste de catégories de visas et de clauses sur le travail servile. La superfluidité, c’est du mouvement endigué et canalisé à la fois, l’excès étant laissé en suspens et rendu captif à des fins de tri. Et, entre ceux qui sont qualifiés de “populations flottantes” (comme les hordes de migrants intérieurs en Chine, voir p. 55) et ceux qui sont rendus superflus après calcul de leur valeur potentielle, il y a le centre de rétention offshore, ancré à proximité des côtes de la citoyenneté. "


" Identification

Les techniques de biométrie et de surveillance font de chacun un suspect sur lequel ne pèse aucune charge particulière. Ce sont les principes de mesure et de classement appliqués à la peau, à l’œil, à l’ossature, à la démarche, à la voix, à l’affect, au comportement. C’est la question du garde-frontière “Halte ! Qui va là ?” – question qui fait de l’identification la condition du franchissement de la frontière –multipliée et (post) industrialisée. Ce que l’on retient surtout de ces rejetons high-tech de la phrénologie et de l’eugénisme que sont la biométrie et la surveillance, ce sont les erreurs scandaleuses (et parfois mortelles) d’identification qu’elles induisent, leur coût et leur extraordinaire fiasco. L’identification formelle est contrariée de façon récurrente par le mouvement. Quelqu’un grimace, quelqu’un d’autre se retourne ou bouge un tout petit peu, court trop vite, parle du nez, se tord nerveusement les mains. Les mouvements ne peuvent être fixés sous forme de données ou d’images qu’une fois qu’ils ont eu lieu. Ce qui fait qu’un corps n’est pas un objet est ce qui rend les technologies de reconnaissance défaillantes. "

La suite là.

mardi 2 décembre 2008

Jakob + Macfarlane - Maison Puzzle
Francois Roche - Maison Barak
FLUXUS - Performance artistique
Martin LE CHEVALIER - L'Audit

dimanche 23 novembre 2008

Olafur Eliasson - Green River - en 1998 à Moss - en 2000 à Stockholm

Un "accident quotidien", par l'artiste Eliasson, en 2000, au sein de la capitale suédoise.
Sans prévenir, il déverse une poudre de pigment de couleur rouge depuis un des nombreux ponts de la ville. Une eau verte envahi alors la ville.

Olafur Eliasson:
" At the time I was working on a smaller project, but very quickly the idea of colouring downtown Stockholm became something I just had to do. I bought the pigment in Germany and came back through customs with a real feeling ofsuspense and excitement; after all, I had enough colorant with me to dye the whole centre of the city. This wasn't an official project; I had to work really fast, so I'd gotthe planning down pat together with the current and the turbulence in the river, and one Friday at half past one there I was on the bridge with Emile and a bag full of red powder and people starting to stare at us. I hesitated for a moment then emptied the bag out over the parapet and the wind whipped up this enormous red cloud. I couldliterally feel people in cars slowing down, the cars went all quiet. And there was this cloud, floating over the river like a layer of gas. When it came in contact with thewater, all of a sudden the river turned green, it was like a shock wave. There was a crowded bus ten metres a way and everybody was staring at the water. I told Emile weshould maybe move on, as if everything was perfectly normal, then I carefully put the bag in a trashcan, as if colouring the centre of Stockholm was the kind of thing I didevery day. I went down to IASPIS and when I came out again my heart started jumping up and down like mad: the whole length of the river was completely greenand all these people had stopped to look at it. Next day it was all over the front page of the papers: "The river turned green". The colorant was absolutely harmless and therewas no pollution whatsoever. "



samedi 15 novembre 2008

Mette Tompsen

Mette Tompsen (en conférence à l'école la semaine dernière) s'intéresse à la possibilité d'intéractions nouvelles (assistées par ordinateur) entre le corps humain et les parois, les matériaux des lieux dans lesquels il évolue.

Les recherches qu'elle et son groupe de travail mènent, et les installations qui en sont l'expression, explorent avec délice les possibilités des matières textiles.

Voici des images de quelques uns de ses projets, dont vous trouverez une description sur son site: CITA



Cad Cam Knitting



Vivisection

mercredi 12 novembre 2008

Raymond Depardon & Paul Virilio à la Fondation Cartier


TERRE NATALE
Ailleurs commence ici

L'exposition, qui ouvre le 21 Novembre, a donné le thème du workshop de ce semestre, ainsi que de notre dernier projet.


Qui sont-ils?

Une précedente exposition de Paul Virilio à la Fondation, accompagnée d'une courte biographie.

Le photographe et réalisateur Raymond Depardon est lui aussi un habitué de la Fondation Cartier.
Son dernier film, La vie moderne, est en salle actuellement.

Inspiration

Allez donc voir les travaux d'etudiants en première année à L'Architectural Association sur

le AA DVD de 2006

et le AA dvd de 2007

Mattias Adolfsson

Vous pouvez trouver ici quelques dessins fous de Mattias Adolfsson, dessinateur vivant en Suède. Ceux-ci sont liés à l'idée de transport.



mardi 11 novembre 2008

Lire dans le train...

En 1939, dans Sur les quatre routes, Le Corbusier écrivait:


L’Amérique a ses architectes de wagons, plus que cela, de trains.

Pendant que le train roule, le voyageur doit pouvoir marcher, circuler, changer de place, s’asseoir diversement, s’occuper se distraire. La dernière voiture est aménagée en belvédère ouvert.

Le train devrait être une rue, avec ses squares.

Pourquoi ne pas installer la bibliothèque de gare dans le train, le cinéma, la terrasse de café et le bar, voir le bal musette, le deck de bateau, le fumoir de club ?

Le problème s'énonce : un wagon est une maison de vingt mètres de long, le train est un village



Body in transit

Body in transit est un projet (théorique, politique) de Didier Fiuza Faustino. Il s'agit d'une caisse pour êtres humains, clandestins, qui échappent en se cachant dans les vides près des engrenages des avions.

"A container for one person, permitting the safe transportation of illegal immigrants in an aircraft’s or ship’s hold."





Everland Hôtel

Nous en avons parlé a certains groupes la semaine dernière, voici des images de l'hôtel Everland.
La chambre est d'ailleurs en escale (prolongée) à Paris, sur le toit du Palais de Tokyo, jusqu'à la fin de l'année.

Il faut réserver pour une nuit!







lundi 10 novembre 2008

The Shadow Shelter

Voici la vidéo du projet d'une de mes amies de Londres, pour un projet de 1ere année.
Elle avait construit cet abri pliable, qui une fois déplié et posé, forme une structure sous laquelle s'abriter.
La vidéo est quelque peu obscure...

vendredi 7 novembre 2008

SuperUse



Pour les recycleurs, un site web très inspirant.
SuperUse est un regroupement d'architectes, designers, qui donnent une nouvelle vie aux déchêts divers.

Shigeru Ban - structures temporaires en carton, papier etc.

Shigeru Ban est un architecte Japonais qui a développé un superbe savoir-faire dans la construction d'architectures de papier!
Il utilise le papier et ses produits dérivés, notamment les tubes de carton, pour construire des maisons, églises, et autres batiments parfois de très grande taille.

Un exemple intéressant pour notre projet est l'intervention qu'il a faite au Rwanda en 1999, proposant des abris pour des réfugiés politiques.





Et aussi cette église, construite à Kobe après le séisme de 1995.



Ses projets sont visibles sur son site.

Et a Paris! au Centre Pompidou, où il s'installe afin de travailler sur le projet du futur Centre Pompidou de Metz.

mercredi 5 novembre 2008